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L'un est, sans doute, le plus grand acteur français de ces quarante dernières années. L'autre, peut-être, le plus grand des quarante prochaines.
L'un a été sacré César du meilleur acteur en 1989 et a reçu la palme d'honneur du Festival de Cannes l'année dernière. L'autre a gagné l'Oscar du meilleur acteur et le prix d'interprétation masculine à Cannes en 2011. L'un porte la mèche à droite. L'autre à gauche. L'un s'appelle Jean-Paul. L'autre Jean. L'un vient de dîner chez Mamo. L'autre aussi…
Profitant d'être tous les deux dans le département (vacances pour le premier, tournage du film d'Eric Rochant, Möbius, pour le second), Jean-Paul Belmondo et Jean Dujardin se sont retrouvés, mercredi soir, à la table du plus célèbre restaurant italien d'Antibes, Le Michelangelo. En toute simplicité, les deux acteurs, accompagnés de l'inénarrable Aldo Maccione et du réalisateur Jeff Domenech, ont mangé au beau milieu des clients. Et, forcément, dans la grande salle a régné une folle atmosphère. Les gens voulaient voir, entendre ce que pouvaient bien se dire Bebel et celui que tout le monde présente comme son successeur. Les gens voulaient savoir ce qui faisait tant rire les deux monstres sacrés…
Anecdotes et éclats de rire
Car, à la table de Mamo, garnie de huit plats de pâtes et d'une douzaine de desserts, l'heure était à la franche rigolade. Avalanche d'anecdotes cinématographiques entre un Aldo Maccione déchaîné, un Jean-Paul Belmondo, en grande forme et toujours aussi « Magnifique »de charisme et un Jean Dujardin, en mode fan.
Au cours du repas, qui a duré de 20 h 30 à 1 heure, les deux acteurs français, qui ont joué ensemble en 2008, dans Un homme et son chiende Francis Huster, sont aussi revenus sur leur précédente rencontre. C'était en février 2011.
À l'époque, Jean Dujardin n'était pas encore The Artist. À l'époque, il revenait tout juste d'Hollywood. Et il s'était alors confié à Jean-Paul Belmondo. « Je viens de faire un film muet en noir et blanc. Je ne sais pas trop ce que ça va donner. » L'As des as, en bon Professionnel, avait alors senti l'affaire. « C'est soit la fin de ta carrière. Soit l'apothéose. » Ce fut l'apothéose…
De quoi recevoir le plus beau des compliments d'un Bebel, admiratif : « Je crois que je n'aurais pas eu le courage de le faire. »
Ça ressemblerait presque à un passage de témoin…
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